Partie 2 (sans Manu)
Une compagnie de mercenaire est venue s'installer dans le village et se l'est purement appropriée, imposant une taxe de vie de 1PO par an et par habitant. Les héros ont jugé la situation... et sont partis ventre à terre.
Le leader du groupe opta pour aller dans une grande ville, Samarande. Keiser, ambitieux, désire devenir bailli impérial. Pour ce faire il essaya d'entrer en relation avec un membre de la noblesse de guerre lié à la justice. Après 6 mois infructueux, cumulant une quinzaine de PA de dettes et vivant en partie au crochets de Kul, le leader du se résoudre à jouer les prostitués pour vivre : il s'y découvrit une homosexualité qui lui permis de bien mieux supporter ce métier.
Enfin, au bout de plusieurs années, il réussit à mettre en place un petit plan pour se faire remarquer par le Baron Manchosen, officier du Contrôle Financier Seigneurial : cette charge lui permet et ordonne de contrôler les déclarations financières des Nobles titrés de l'empire Florinois. La grande particularité du Baron est d'être aussi dogmatique que légaliste, ce qui en fait une bête noire pour la plupart des Nobles.
Jouant le légaliste incorruptible mais humain, Keiser réussit à devenir un homme de loi pour le Baron. Contraint à apprendre à lire mais aussi à connaître parfaitement le droit Florinois, Keiser commença le difficile et peu agréable métier d'homme de loi : apprentissage des lois et de l'écriture mais aussi restriction sévère des passes-temps à cause des dettes cumulées à une dizaine de PO, du respect strict des lois et de la morale...
Kul, pendant que Keiser se prostituait, entama une carrière de Brute au sein du même établissement que son ami : le Doryphore doré. Jouant principalement un rôle de videur, le jeune Yssilgis pu régulièrement donner des "coups de mains" à diverses opérations de la pègre en tant que suppléant occasionnel. Lorsque Keiser devint homme de loi pour le Baron, Kul pu rejoindre son ami en tant que garde du corps et gros bras. Évidemment lui aussi se retrouva contraint en grande partie à faire plus attention à ses actes (respect de le loi et de la morale).
Keiser, épaulé de son ami Kul, d'un spadassin à espadon appelé Dieu, et d'un cocher taciturne (Erk), est envoyé en mission de contrôle des finances chez Monsieur de Kurgg, dans la bonne ville fortifiée de Sinder. Le Noble ne le reçu pas en personne mais ne lui refusa pas la consultation des registres. Keiser remarqua les points suivants :
1) les registres sont bien tenus
2) ils indiquent que les de Kurgg n'utilisent pas les recettes engrangés par la propriété pour vivre, ce qui est étrange
3) ils ont une erreur de déclaration : ils ne sont nobles que depuis un an et font depuis 6 ans une déclaration comme s'ils l'étaient.
Keiser demanda une explication afin d'éclaircir le dossier au sujet du second point. Madame de Kurgg vint lui indiquer que leurs ressources personnelles étaient largement suffisantes et qu'il n'en saurait pas plus. Elle fit ceci avec un ton neutre, un texte légèrement menaçant, et un visage exprimant une émotion indéfinissable.
Keiser décida de partir. Pendant les préparatifs, Kul perçu un bonniche qui lui faisait signe. Lorsqu'il la rejoignit il remarqua qu'elle était très jolie. Elle lui demanda s'il était du village de Tern. Kul ne répondit pas directement oui, laissant la jeune femme interdite... Elle repartit alors immédiatement en s’excusant.
Trois heures plus tard, après avoir du franchir un pont gardé par 4 brigands ni très malins ni très courageux, ils voulurent faire halte dans un village pour ne pas traverser pendant la nuit les montagnes infestées de Loup Anima colossaux et agressifs. Le village s'avéra un village serf, sans sécurité ni tenure seigneuriale... Faisant demi-tour ils revinrent dans les terres de Krugg. Alors qu'ils étaient suivis de près par trois loups anima
ils arrivèrent à la ville fortifiée de Sinder. Les gardes voyant leur carrosse filant rapidement vers eux, la nuit a peine tombée, leur ouvrirent rapidement les portes sans apercevoir les trois loups qui filaient en ligne le carrosse. Les héros ne pensèrent pas à alerter les gardes
aussi les loups rentrèrent et firent un carnage.
Les héros ne s'arrêtèrent pas
et filèrent prendre une chambre dans une auberge bourgeoise de la ville.