fin de la (sous) quête de la wyverne liée à Hourban

Bien, il est temps de poursuivre en RP / forum la quête de la wyverne.


Je ferai un article résumant la partie de samedi (bien que j'aurais aimé une version PJ) mais en attendant vous pouvez poser des questions au MJ.


j'accepte quelques allés retours entre Khanj et le sanctuaire de Tirasline. Je répondrais notamment à vos questions en considérant que vous 'achetez' les réponses à Khanj.
Au bout de 2-3 allés retours maximum cela énervera la tribu des hommes wyvernes : il faudra alors une baston pour pouvoir continuer à aller au sanctuaire de Tirasline.


Dès lors que vous aurez suffisamment de réponses... on finira cette quête.

Salutation,
il y a une faute de frappe: au bout de 2-3 allée retour les Hommes Wivernes s'énerve ou pas ??? Je suppose que oui mais je ne compte pas y retourner.

Comme je l'ai dit la dernière fois, Aegor ira sauver les Haïdouks de la mort qui les attend suite à la construction du temple (et il fera tout pour motiver ses compagnons). Passé cette épreuve, il (JE) prendra la décision d'arrêter ou non la quête en vue de préparer d'autres projet pour l'avenir.
Éventuellement et si le Sicaire le demande, Aegor ira l'aider pour l'assassinat du cinquième fils du marquis chez les Florins (si j'ai bonne mémoire ce doit être lui).
Éventuellement, j'aimerais faire (si possible) la quête de l'œuf du chaos si j'arrive à trouver l'endroit où il se trouve.

Voilà pour ma part et je reste soumis aux idées des autres PJs et à leurs questions éventuelles au niveau du scénario comme au niveau du personnage et de ce que le groupe représente.

A+ les loulouttes.

La campagne Hourban est centrée sur l'avenir des zélotes. La quête de la wyverne, bien que sympathique (et importante au niveau du continent comme de Aégor), n'est de fait qu'un épisode dans cette campagne.

Je tiens à ce que la quête de la wyverne soit clôturée en rp si possible sinon du moins à notre prochaine partie commune. J'y tiens comme en témoignaient déjà les indices suivants :

• découverte rapide du lieu
  
• arrivée de l'alter égo féminin de Aégor et donc d'un ultimatum automatique en cas d'abandon temporaire
  
• explications mj durant la fin de la partie témoignant en fait d'une récupération d'infos à khanj (les allés retours vers khanj)

Donc désolé Romain mais le fait d'aller s'occuper des Haïdouks comme le fait de ne pas retourner vers les hommes wyvernes finir rapidement la quête sont un abandon de la quête de la wyverne : ce qui serait vraiment dommage. Cette quête est vraiment névralgique dans l'équilibre du monde et reste à mes yeux le truc le + important de Tirasline. Je n'aimerai pas qu'elle soit baclée sur sa fin

A mes yeux, ce n'est pas trouver le sanctuaire qui revêtait de l'importance mais VOS réactions face aux choix qui s'imposent pour VOS personnages.

C'est donc la dessus que je souhaite vos réactions :

1. émotions cachées et émotions révélées de vos personnages (avant discussion entre eux).
   
2. position de chacun vis-à-vis de l'entrée d'aégor mais aussi (c'est possible) des autres pjs dans la sphère temporelle (une fois que chacun aura fait le 1 )
   
3. argumentations
   
4. décision finale de qui entre dans la sphère (selon le cas je poursuivrai alors la partie en rp direct... ce qui serait cool mais dangereux pour les personnages je l'avoue)
   

D'accord mais dans ce cas tu aurais dû me le préciser à la dernière partie car j'en avais déjà palé. Je vais donc faire un petit scénari solo sur l'état mental d'Aegor.

Il venait de finir son dernier entraînement avec une bande de nobles Phoebiens. Las de servir de nounou à ces enfants trop riches pour comprendre l'intérêt de la vie, le puissant guerrier prit le temps de marcher dans Khanj.
En vérité il déprimait. Jamais il ne s'était senti aussi prêt du but et aussi loin à la fois. Ces soit disant gardien n'avais jamais cru en lui alors que lui ... Il s'était impliqué dans leur vie, aidant le sorcier dans ses assassinats et il s'était porté à la rescousse de la Coda alors qu'elle était sur le point de se faire capturer.
Il avait deux gardiens: pourquoi le suivaient-ils ? Quel est l'intérêt pour eux d'être son gardien alors qu'il n'y connaissait rien dans le fond ? Pour le sorcier, cela avait toujours été sans avoir besoin de parler, il le considérait comme un frère avec lequel il vécu des aventures à travers le monde mais l'archère ... que dire, d'elle ? Elle trainait avec lui pour ... difficile de dire pourquoi.
Il ne pouvait pas réussir sa mission sans l'aide de ses amis car la transformation en dragon dépendait de leur croyance en lui mais il en était sûr: il ne croyait pas en lui !!!! Et si il se trompait ? Et si, comme lui, ils ne dévoilaient leurs sentiments que dans d'extrême situation ? Ce pourrait-il qu'ils croient en lui mais qu'il ne l'ait jamais dit ?

Et que dire de son homologue Dragonewt: elle était charmante et attendrissante mais c'était plus un boulet qu'autre chose d'autant plus que son cœur appartenait à un autre. Bordel, qu'elle vie de merde: les choses ne pouvaient-elle pas être plus simple ?

Alors qu'il déambulait à travers Khanj et que le temps passait, un plan se forma dans son esprit: il devait d'abord s'entretenir avec ses soit disant gardiens, en fonction de leurs réponses, il sautait comment agir ... Il demanda donc à son accompagnateur de retrouver ses alliés et de le rejoindre là où vivent les autres Zélotes ...

En clair, je demande à Ferni et à Manu de me rejoindre afin que nous puissions commercer les ''hostilités'' :cheers:

Salut,

je susi entrain d'y réfléchir et je devrais apporter les premières informations dans la soirée.

ps: on fait qq chose ce wk?

Citation :

D'accord mais dans ce cas tu aurais dû me le préciser à la dernière partie car j'en avais déjà palé.

Moi aussi durant la partie


Vous pouvez évidemment faire en rp la suite des événements mais n'hésitez pas à poser des questions : rôle de la sphère temporelle...


Pour ce week-end je suis coincé. Je dois créer un site web pour une asso teilloise... Ca va être dur... je suis pas motivé

Le week-end d'après ? on resterait sur les deux frères (scenario : la reception ?) ? ou on ferait autre chose ?

Je suis intrigué par l'absence de question : vous étiez bigrement attentif ce dimanche-là malgré les 5h du matin et la longueur de la partie ! Chapo :cheers:

Mais à chat échaudé on la refait pas donc je (re) préciserai les points suivants :

Drago nobiles : dragon supérieur dont la PA varie en fonction d'une valeur spirituelle liée au savoir.

Drago nobiles protector : dragon supérieur dont la PA varie en fonction d'une valeur spirituelle liée au savoir ou, une fois une quête ultime accomplie, en fonction de sa renommée.

Drago nobiles volutis : dragon supérieur dont la PA varie en dévorant la PA d'êtres considérés comme des combattants dangereux par leurs pairs. Ces êtres doivent avoir une intelligence civilisée. En général il s'agit souvent d'un protector qui s'est trop emballé dans le trip "j'impose par la force l'ordre".

Dragonewt : stade temporaire d'un être vivant qui deviendra un dragon dès lors qu'il aura accomplit sa quête de connaissance ou sa quête ultime.

Quête de connaissance : le plus souvent un dragonewt accomplit une quête de connaissance et devient le dragon de cette connaissance-là : il grandit ou s'affaiblit en fonction du développement de cette connaissance. Rappelons qu'un dragon a une faible adaptation et de lui-même ne peut inventer/découvrir beaucoup de chose. Les humains eux le peuvent facilement et c'est grace à cela que Tirasline a pu convaincre les dragons d'accepter le pacte Dragon/wyverne : il assurait ainsi la sécurité des dragons et des humains (mais aussi finalement des wyvernes) et le développement des savoirs en permettant à l'humain de développer plus facilement (sans l'intervention figée des dragons) des civilisations.


Quête ultime : Il existe plusieurs quêtes ultimes. L plus célèbre (chez les dragons) est celle de la Wyverne. Elle consiste à régler le problème des wyvernes. Le Dragonewt peut s'y prendre comme il l'entend : détruire complètement les wyvernes (oeufs compris), provoquer le conflit en détruisant le pacte et survivre (sic), parvenir à faire revenir les dragons sur Montag sans que les wyvernes ne soient libérées, etc.


Maître dragon : un maître dragon est un être qui décide librement de veiller sur un dragonewt. Il doit guider le dragonewt par ses conseils avisés afin qu'il ne puisse devenir un drago nobiles volutis. Si cela devait arriver, le maître dragon devra se sacrifier s'il le faut pour tuer le dragonewt avant sa transformation.
Un maître dragon est finalement une bonne conscience. il n'est pas un compagnon au sens classique du terme qui doit aider le dragonewt à faire sa quête mais bel et bien une bonne conscience qui tuera le dragonewt s'il sombre dans le mal.
Lorsque le dragonewt est un protector, il est coutumier de donner si c'est possible deux dragons protecteurs au dragonewt afin que celui-ci ait plus de facilités à comprendre que tout n'est pas blanc ou noir...



Sanctuaire du Clan de la wyverne : Les hommes corrompus par le mal de la wyverne se sont transformés d'abord magiquement puis génétiquement en wyverne. Au moment où se déroule la quête d'aégor, les humains de la wyverne ont tous une forme physique hybrique humain-wyverne. Énormes (colosses voire un gabarit au dessus), leur intellect est tombé à prédateur même s'ils ont gardé un système de meute. Les plus puissants (en général les chefs) ont une intelligence pré-civilisée.
Ils attendent la venue du messie qui libérera les wyvernes : ils le reconnaitront car il ne les attaquera pas en les voyant apparaitre devant lui (grâce à un rituel de caméléon qui les auras cachés avant). Si le messie ne parvient pas au bout d'une lune à faire revenir les wyvernes il sera tué (avec ses compagnons et tous ceux qui se seront incrustés même le jour même) : une sorte d'application des lois darwiniennes.



Sanctuaire de Tirasline : Le sanctuaire enfermant les wyvernes ainsi que le pacte a été créé au sein même du sanctuaire de la wyverne. L'entrée ne peut être découverte et passée que par des êtres ayant compris la philosophie de Tirasline et l'importance de la vision de Pandora. (Ou alors réussir un test de symbiose avec une qualité de réussite de 50.)

Au sein de sanctuaire 20 épreuves ciblées chacune sur un trait d'attributs sont à franchir... à chaque allé et retour. La seule façon de les éviter est d'avoir l'avantage Toute Alarme magique neutralisée... ou de porter quelqu'un qui l'a : bref un matagot (ou une Caty ).

Passé ces épreuves le sanctuaire débouche sur une immense caverne d'une cinquantaine de mètres de haut et de large. Telle une paroi vivante un sort pando de temporalité bloque le temps derrière la paroi (en fait c'est une sphère temporelle dont on ne voit qu'un bout. Seuls les dragonewt et les maîtres dragons peuvent franchir la paroi... (ça c'est un truc appris à Khanj grâce à l'aide indirecte et étonnée de l'ascensionniste des êtres). Les anciens écrits callichiriens précisaient que les chances de réussites du dragonewt seraient grandement améliorées s'il était en phase avec les maîtres dragons et que ces derniers le suivaient en compagnons et non plus seulement en tant que gardien dans la quête ou qu'il avait dévorés leur âme en les brûlant de son puissant souffle de flammes.

]Je vous propose de relire le topic suivant pour la suite du rp : y'a longtemps qu'on ne l'a fait.]

Les héros furent agréablement accueillis par la communauté zélote de Khanj.
Ils purent utiliser à loisir une maison pour s'entendre sur ce qu'ils allaient (ou non) tenter au sujet de la quête des wyvernes.

Caty n'assista pas vraiment à leur entrevue. En effet, elle rôdait dans la maison au cas où un espion aurait tenté d'écouter cette importante réunion. Elle ne fit pas dans la dentelle côté illusion et pièges : après tout un sicaire doit savoir tuer aussi bien par des pièges qu'user de ces derniers pour couvrir sa retraite. Ceci était donc un très bon entraînement pour elle.


Claudius était sérieux, signe évident d'une grande tension chez ce sorcier puissant. Il était à ce moment là debout, le dos appuyé contre un mur épais. Son regard embrassait toute la pièce du 1er étage avec ses deux portes (2 chambres) et son escalier descendant au rez-de-chaussée.


Sur le côté gauche, assise sur une banquette (style repas romain) donnant sur la pièce et la descente d'escalier, Maelle était en position de méditation. Depuis deux heures déjà elle pratiquait cet exercice difficile devenu une seconde nature pour elle. Elle ouvrit ses magnifiques yeux violets lorsque Aégor monta à l'étage. Elle resta en position : ses muscles étaient maintenant détendus, son souffle régulier et son esprit ravivé par la méditation.

Aégor s'était apprêté. Il était tendu et avait massacré (au sens humoristique pour un maître d'armes zélote) les pauvres malheureux qui avaient payé pour être ses élèves ce matin là! Le Dragonewt était tendu : son avenir de dragon se jouait peut être à cet instant. Une seule chose le rassurait : les regards de Maelle et de Claudius ne cillait jamais devant son apparence désormais éternelle de dragonewt : tel un troglodyte il était désormais recouverts d'écailles, des écailles pourpres aussi solides que celles d'un haubert d'acier. Ses jolies mains étaient maintenant de fortes griffes acérées. Il avait caché sa transformation : seuls les zélotes de la communauté, les khanjs gardiens savaient. Tous les animaux du coins semblaient le sentir aussi...

Il savait qu'il allait sans doute s'emporter en parlant de sa quête et marcher dans toute la pièce comme un lion en cage aussi, afin de mieux se contrôler, il s'obligea à s'assoir. Tout en regardant Maelle face à lui, il posa sur la table le plateau de boisons et de petits gâteaux gentiment offert par leurs hôtes. Il remarqua sur sa gauche le levé de sourcil de Claudius qui, intéressé, jugeait rapidement de l'intérêt des victuailles.

Tirasline seul savait qui allait lancer la conversation...

...

un ange passe

La tension était palpable et Aegor détestait ce type de tension: il aimait celle juste avant une bataille comme lorsqu'il avait affrontait Setrou ... C'était cette sensation qu'il voulait plus que tout ressentir, l'air frais autour de lui, les flammes s'échappant de son museau, la sensation de liberté lors de son envol: quelle vie grandiose que celle d'être un dragon !!!!!
Ces yeux pétillais de joie mais quelque chose de plus important l'attendait, il était si près du but et si éloigné à la fois, allait-il vaincre ou mourir dans sa tâche ??? Nul ne le savait. Il prit alors une profonde inspiration et commença à parler:


Mes amis, nous voyageons ensemble depuis plusieurs mois voire quelques années et nous avons affrontés de nombreux périples ensembles. Nous nous sommes sauvés la vie à plusieurs reprises, nous avons rigolé, souffert, saignés ensemble et c'est pour cela qu'aujourd'hui je vous considère comme ma famille. Bien que nous ne soyons pas de grand bavards sentimentaux, il va falloir, ce soir, aborder ce sujet et que je vous avoue certaine chose. peut-être le savez-vous déjà mais je me dois de mettre les choses avant que nous décidions quoi faire.
Depuis que je suis revenus en Dragonewt du pays dragon, vous vous êtes monté et désigné comme étant mes gardiens. Bien que je doute que vous aillez compris le sens profond que cela implique, le fait que vous ne m'en ayez pas parlé me pousse à croire que vous le pensez aussi je ne pense pas revenir dessus. L'amour que je vous porte m'a toujours poussé à prendre soin de vous du mieux que je peux. cependant, vous n'avez jamais abordé avec moi ma quête: qu'en pensez-vous ? Êtes vous mes sois disant gardiens par obligation ou parce que vous y croyez ? Quel impact pensez-vous que cela aura sur notre monde si nous réussissons ? Quel est votre rapport avec les dieux ?
Je vous avoue que toutes ces questions me travaillent depuis que je sais que nous touchons au but, alors je vous en supplie: donnez-moi une réponse !!!

Et Aegor senti ses lèvres se dessécher et yeux s'humidifier mais il se mordit la langue et ferma les yeux, pas tant pour ne pas faire voir qu'il était sur le point de pleurer mais surtout qu'il craignait plus que tout la réponse de ses amis. Maintenant il le savait: il n'était pas prêt à affronter cette vérité mais il avait parlé et il était trop tard. A cet instant précis il sût qu'il pourrait flancher du mauvais côté et une fois de plus, il se maudit pour sa faiblesse ...

A titre indicatif, Ferni arrive demain chez moi donc s'il n'a pas répondu je lui demanderai d'y réfléchir. Autre point, je n'ai pas répondu avant car je ne m'étais pas connecté depuis un petit moment: désolé du retard. A+ les loulouttes.

Au vu du peu d'intérêt sur le forum, je clôture l'épisode dragonewt de la campagne Hourban.

YOP. J'AI GAGNE ???????????

heu... tu vivras c'est déjà bien, non ?

A titre indicatif, je ne pensais pas m'arrêter donc si tu clôture par le manque d'activité de mes compatriotes, tu peux considérer que je tente seul (non sans les avoir ''maudits'' de ne pas m'avoir arrêter plus tôt.

Dans ces conditions... ça change les choses.

Oui je pense bien. Je suis bien conscient que je n'ai aucune chance (SI ?) de réussir seul et que même en cas de réussite je serais probablement un dragon noir mais je tente le coût quand même.
Aegor n'a jamais abandonné et je ne vais pas commencé aujourd'hui. ALEA JACTA EST comme disais nos aïeux !!!!!

J'ai mis à jour les articles sur le site officiel http://www.onirikspirit.fr . A noter qu'un article y est alors qu'il restera absent du forum.

Bonne lecture !!


Claudius rompit alors le silence d'une voix faible qui résonnait pourtant étrangement dans la pièce :
«Nous sommes amis. Nous t'accompagnerons donc là-bas, jusqu'au sanctuaire. Nous sommes aussi tes maîtres dragon. Nous veillerons sur ton âme : tu ne deviendra pas un dragon d'ombre je te l'assure.»

Maelle s’avança doucement jusqu'au maître d'armes. Elle posa sa main sur le torse puissant du guerrier et, plongeant son regard en lui, dit avec douceur :
_ «Aégor, je ne t'ai jamais vu si nerveux. Dis-nous ce qui t'arrive. »

_ «Je veux seulement savoir si je peux compter sur vous ou si vous allez fuir alors que je suis à deux doigts d'accomplir ma destiné ! » répondit avec colère le maître d'arme.

« Je suis Maelle Capitaine de la Garde Callichirienne ! J'ai clairement accepté cette charge de maitre dragon devant ma reine et devant vous deux. Ma mission est de veiller sur toi et m'assurer que tu ne seras jamais un {drago volutis. }. Tu es pressé ? Tu veux risquer la vie de tout le monde pour avoir la fierté d'accomplir une quête ? Alors allons-y ! Aégor le grand maître d'armes ! Partons maintenant rejoindre cette tribu de monstres qui garde le seul sanctuaire qui nous protège tous du mal. Je vais préparer les chevaux afin qu'au plus vite tout ceci soit terminé ! »

Aégor était médusé. C'était la première fois qu'il voyait Maelle véritablement furieuse. Il se retourna vers Claudius cherchant la compréhension auprès de son complice de toujours. Le sicaire avait les yeux fermés et se tenait complètement appuyé contre le mur.

«Rejoignons-là avant qu'elle ne se retrouve à devoir 10 ans d'arènes ! »

En silence ils se rejoignirent aux écuries et, sans attendre, le groupe prit la route du sanctuaire.


Les premières lueurs de l'aube illuminaient les montagnes arides sur lesquelles régnaient les Wyvs. Ce peuple maudit vénérait les wyvernes depuis des siècles au point que leur territoire était devenu un lieu de mort que tous fuyaient.

Au sein de leurs montagnes, un sombre et ancien sanctuaire cachait les dernières wyvernes. Elles attendaient aussi prisonnières du sort de stase temporelle du dieu Tirasline que du puissant pacte des Anciens. Ce pacte avait stoppé la guerre entre les wyvernes et les Drago nobiles. Tous avaient été gagnants : en particulier les humains qui depuis avait pu reconstruire de puissantes civilisations.

Bien que le temps eut en partie effacé la mémoire du peuple Wyvs, ces êtres corrompus dans leur âme comme dans leur corps savaient que des prophètes viendraient et essayeraient de libérer à nouveau les wyvernes.

Aégor et ses amis les avaient trouvés. Evitant un sanglant combat, le dragonewt avait trompé les Wyvs qui les avaient alors prit pour les légendaires prophètes. Après une semaine de recherches laborieuses auprès des sages de Khanj, le groupe était revenu juste avant l'aube et s'était engouffré dans le grand sanctuaire.

Deux Wyvs les avaient suivis en catimini afin de les espionner mais le groupe avait disparu. Étrange car leur shaman était sûr de lui : le groupe était toujours là, quelque part, échappant à ses capacités magiques. Confirmant son idée qu'il existait bel et bien un sanctuaire caché au sein même du grand sanctuaire Wyvs, le shaman donna des ordres secs. Rapidement les Wyvs prirent positions en de nombreux lieux de leur territoire. La montagne recelait de nombreux passages sous terrains aussi, à chaque sortie, des hommes se tiendraient prêts à aider les wyvernes libérées par les prophètes. Bien sûr ils étaient presque tous persuadés de l'échec des prophètes et rêvait du pouvoir les tuer et les dévorer.

Caty maudissait la peur qui glaçait ses entrailles. L'entrée cachée du sanctuaire s'était à nouveau ouverte devant eux. Chaque pas lui semblait démentiel. Tout en elle la poussait à hurler à son maître et amant d'arrêter cette folie. Leur quête était absurde ! En cas de francs succès les dragons seraient libérés et viendraient vivre dans le continent. Quel peuple accepterait sans combattre d'être asservis par les dragons ? La guerre surviendra, des villes seront rasées et les hommes seront massacrés jusqu'à leur abdication. Le seul espoir des humains était que les dragons soient peu nombreux. Caty en doutait. La réussite d'Aégor sera une catastrophe pour les hommes.

Elle ne pouvait y croire : l'homme qui avançait devant elle était Aégor ! Un héros pour son peuple. Les terribles exploits que les légendes zélotes racontaient sur lui étaient vraies. Elle l'avait vu elle-même en accomplir de nombreux. Elle admirait cet homme imposant et puissant. Elle avait souvent rêvé qu'elle parvenait à maîtriser suffisamment le métier des armes pour que Aégor lui-même, les yeux brillants, la félicitait ! Elle aurait tant aimé être reconnue comme une égale par le grand maître d'arme. Ce rêve plein de gloires, faisant d'elle un être légendaire, l'avait tant aidé à chaque fois qu'Aégor la regardait plein de mépris et de condescendance. Pour ce héros elle n'était qu'une gamine idiote et inutile. Gênante et sans espoir.

La tristesse calma son cœur apeuré. Elle observait les mouvements coulés du gigantesque combattant. Il semblait avancer sans crainte, si sûr de la voie à suivre. Peut être avait-il raison ? Peut être fallait-il seulement avoir foi en lui ? Le suivre, l'épauler et combattre à ses côtés comme ils l'avaient fait tant de fois ces dernières années ?

Le maître d'arme était vêtu de sa simple mais onéreuse toge. Elle ne pouvait cacher les écailles naturelles de Dragonewt. Le large bouclier qu'il avait sur le dos ne cachait qu'à peine ses épaules si larges qui avaient amenées bien des femmes zélotes a céder aux avances du beau et puissant maître d'armes. Et même si son sourire carnassier d'antan était désormais celui véritable d'un prédateur, son rire et son regard étaient toujours ceux d'un ami. Du moins de l'ami de son maître.

Claudius était à ses côtés. Ses traits tirés émurent la jeune zélote. L'homme était tout pour elle. Vraiment tout. Elle lui avait donné très tôt son corps souple et chaud de jeune apprentie. Il l'avait prise si... parfaitement. Caty se demandait souvent si le sicaire percevait la passion brûlante et la foi véritable qu'elle ressentait pour lui. Ce n'était finalement peu important. Elle l'aimait et lui était attentionné, protecteur et plein d'humour.

Elle le suivrait quel que soit le chemin. A jamais. La maître apex le lui avait dit : «Une femme peut aimer jusqu'à la mort. Une sorcière métamens aussi forte qu'elle pouvait transformer son amour en une passion qui traverserait les réincarnations jusqu'à la fin de toute chose.» Cela était bien. Cette simple idée la rassurait. Elle suivrait son sicaire, elle qui de simple voleuse était devenue apprentie sicaire, elle qui de simple gamine sans avenir ni famille était devenue la maîtresse du plus puissant sicaire zélote de tous les temps !


Maelle, une dizaine de mètres en avant, fit le signe d'avancer. La coda callichirienne avançait devant eux le long du couloir sombre qui menait au centre du sanctuaire caché. Son regard perçant scrutait les ombres menaçantes du lieu maudit. Ils avaient depuis longtemps pris l'habitude de confier à la terrible combattante le soin d'explorer avant eux le terrain. Peu de choses échappaient à son œil perçant et, en cas d'agression, ses talents d'archère terrassaient rapidement les envies meurtrières de leurs ennemis. Peu d'entre-eux avaient découvert qu'elle maîtrisait aussi le corps-à-corps. Aucun n'avait survécut à cette découverte. Si seulement ils avaient pu deviner qu'elle se transformait en bodoge – le terrible loup colossal des montagnes du destin- ou su son lien étroit avec un véritable hippogriffe ils aurait fuit avant de combattre.

L'admiration de la jeune zélote pour la capitaine coda était telle que Caty se voyait un jour comme elle : crainte et respectée, belle et admirable, forte et compatissante.

Lorsque tous arrivèrent au sein de la grande salle principale, Caty se demandait quels malheurs finalement pourraient arriver avec un tel groupe.

Le couloir s'ouvrait sur une grotte principale haute de 15 mètres et large d'autant. Sans ornement ni particularité si ce n'est côté nord, collé à la paroi, un autel de près de trois mètres sur lequel s'était placé la coda.

Un voile sombre cachait le reste de la grotte. C'était ce voile que le dragonewt épaulé de ses maîtres dragons devaient franchir. Leur recherche avait confirmé les doutes du sicaire. Caty ne pourrait de toute manière traverser ce voile car elle n'était, n'avait jamais été et ne serait jamais un maître dragon.

Les deux amants se regardaient. Lui, admirant la tenace jeune femme, cette gamine devenue sicaire, cet être qui lui donnait ce que sa sorcellerie ne pourrait jamais créer : un véritable amour sincère et sans limite.
Caty sentait son cœur se serrer : c'est ici, en ce lieu que Aégor allait abandonner ou franchir le voile.

Son homme alors le franchirait aussi... ou pas. Elle était convaincu qu'il ne le ferait pas mais, bizarrement, en était venu en même temps à prier pour qu'il ne le fasse pas. Non plus à cause de la possible victoire et l'arrivée des dragons, ou d'un probable combat mortel contre les wyvernes libérées. Elle ne voulait pas le savoir combattre, risquer sa vie alors qu'elle ne pourrait l'aider.

Maelle en surplomb sur l'autel, avait déjà saisi son arc à la main. Bien sûr, la rapide archère n'avait pas même daigné encocher une flèche. Se préparant à dire une petite blague, elle s'interrompit quand elle sentit la main de son amant serrer la sienne. Lui susurrant des mots rassurants il la ramena plusieurs mètres en arrière, à l'entrée de la grotte principale : - Recule petite sorcière, prépare tes sorts et soit vigilante. Tout peut arriver.

Caty vit alors Aégor à quelques pas seulement du voile noir. Il les regardait et son regard lui serra le cœur : il semblait vaincu. Non. Pas vaincu mais terriblement blessé. Il les regardait, eux – le couple sorcier- et Maelle, celle qui avait toujours été froide avec lui, comme s'ils l'avaient trahit. C'était impossible. Ils avaient vécu tant de choses ensemble, ils étaient trop proches ! Ce serait horrible. Maelle et Clausius avaient-ils décidés, quel qu'en soit le prix, d'empêcher Aégor d'accomplir sa quête ? Ils étaient en position pour passer le voile et escorter Aégor mais ils étaient aussi bien placés pour l'attaquer.

Caty recula et, les larmes aux yeux, le cœur brisé, incanta le plus puissant de ses sorts.

Aegor avait craint ce moment depuis longtemps. Il l'avait vu en songe même s'il n'osait pas y croire. Ces amis se retournaient contre lui. Les larmes lui montaient aux yeux mais il devait être fort.
D'abord parce qu'il était un guerrier mais aussi pour son peuple, il le lui devait.

''Je vous aime'' fût les seuls mots qu'il pût prononcer avant de passer la porte qui scellerait à jamais le destin de son âme...

Évidemment, l'acte de passer la porte traverser le voile du gel du temps est une action faite en une passe (2 secondes).

Si Claudius ou Maelle décide d'intervenir pour l'en empêcher -par les paroles ou les actes- Cela doit être annoncé maintenant.

Si tel est le cas chaque intervenant fera un test de décision 1D100 + bonus décision + bonus autres (combat, avantage...). Vu que j'ai les perso... vous vous contenterez de jetez les dés.


NB En cas de test :

Aégor peut passer le voile en un acte : il lui suffit de passer son acte à cela (courir) et accepter un malus de 20 pour toute autre action simple combinée (parade partielle...).

Dans le cas d'une esquive (action complexe d'une passe), il pourra au minimum diminuer de 1° tous les dommages physiques qu'il recevra (si c'est un échec !).

Si vous lui parlez (acte), vous aurez un acte encore pour vous rendre compte qu'il ne s'arrête pas... ou qu'il le fait.


Rappel : pour lancer les dés tout est dans le post suivant http://onirikspirit.monempire.net/t34-jets-de-des#173


La balle (flèche ? sort ? au revoir ?) est du côté des maîtres dragons. A vous de voir.

Le maître d’arme s’élança vers le voile noir. Le cœur lourd, il savait que son destin se jouait à ce moment là.

La flèche de Maelle frappa Aégor au visage. Le maître d’arme pensa immédiatement qu’en faisant ce tir sans puissance Maelle ne voulait nullement le tuer. Si elle avait voulu lui donner un avertissement, elle avait agit vainement car lui ne s’arrêterait pas à un pas de son plus grand exploit.

Le sourire amer qui était apparu sur son visage en pensant à Maelle s’effaça lorsqu’il entendit son ami de toujours briser ses rêves.

« Stoppes-le caty ! »

Tout se brisa alors. La douleur, telle une chape de plomb, écrasa au sol Aégor d’une souffrance sans nom. La magie de la jeune sorcière venait de détruire les espoirs du Dragonewt. Caty fixait le fantastique guerrier. Le héros de son peuple était au sol, broyé par le terrible sort d’agonie de l’âme qu’elle avait préparé à l’attention des Wyvernes. Elle était effondrée. Pour la première fois de sa vie elle utilisait ce sort horrible et elle le faisait sur un de ses compagnons, un héros, un modèle…

Claudius avait rejoint le maitre d’armes alors que Maelle avait cette fois-ci bandé son arc au maximum de sa puissance.

« Arrêtez ! »

L’ordre impérieux de Claudius couvrit les rugissements de douleurs du Dragonewt.

L’apprentie sicaire, décontenancée par le revirement de Claudius, ne pu lâcher qu’un tremblant « Quoi ? ».

Maelle avait depuis longtemps préparé son cœur et son esprit à ce qui se jouait à cet instant. D’une voix posée elle ordonna au sicaire de s’éloigner du dragonewt.

La coda et le sicaire se jaugèrent. Le sicaire ne perçu aucun doute ni volonté de laisser une chance à son ami d’accomplir sa quête. La jeune femme comprit elle aussi que le sorcier s’apprêtait à tenter de convaincre Aégor. Un acte impossible aux yeux de Maelle. Elle lâcha sa flèche alors que Claudius s'interposait afin de protéger son ami.

Le puissant sort de protection de Claudius ne pu empêcher la flèche de pénétrer profondément dans son épaule gauche. Plongeant son regard en elle, espérant sans doute voir la résolution de la coda fléchir, il la vit préparer calmement son prochain tir qui serait certainement aussi puissant que le précédent. Un tel tir lui laissait un peu de temps.

Il avait sentit que le sort d’Agonie s’était dissipé. Aégor recouvrait lentement sa lucidité mais avec un pincement au cœur il vit que Caty avait fuit de la salle. Il savait qu’elle s’était juré de n’utiliser Agonie de l’âme que contre leurs pires ennemis et s’il lui avait ordonné d’arrêter c’était soit qu’elle avait fait une terrible erreur en lançant ce sort sur Aégor soit qu’il l’avait laissé utilisé cette horreur sur un ami… Il n’avait pas le temps de s’occuper d’elle aussi se concentra-t-il sur Aégor.

Il lança rapidement un puissant sort d’illusion sur son ami. Il espérait piéger le dragonewt et l’amener à comprendre que son désir de libérer les dragons serait une terrible catastrophe pour tous les peuples humains.

Malheureusement Aégor résista de toutes ses forces aux messages du sicaire. Le sicaire avait joué sur le sentiment d’humanité d’Aégor. Tant d’innocents périraient…
Claudius découvrit alors que le Dragonewt n’accordait strictement aucune importance aux autres peuples. Seuls les zélotes comptaient. Aégor se voyait enfin devenu pour toujours un Dragon qui protégerait le seul peuple Montagois debout : les zélotes !!! Il voyait toutes les autres civilisations et religions effondrées ! Tirasline serait si heureux : les divinités vénérées par les hommes disparaitraient et les zélotes règneraient enfin sur le monde. Aégor, lui, combattrait alors jusqu’à la fin des temps pour que la civilisation zélote illumine le monde à jamais. Bien sûr des pando et des callichiriens survivraient sans doute mais la plupart quitteraient le monde pour le royaume anima de Tirasline.
Claudius savait qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps avant que Maelle ne tire et tue son ami. Dans une tentative désespérée, il tenta de convaincre Aégor en faisant intervenir Tirasline courroucé. Ce fut vain. Aégor aveuglé par sa vision se refusa à écouter la divinité…

Le trait décoché par Maelle tua brusquement le Dragonewt. Claudius, toujours meurtri par la flèche figée dans son épaule, fut grièvement blessé psychiquement par cette mort soudaine. Pourtant il n’avait pas lâché son ami et maintenait toujours son sort d’illusion sur Aégor.
Le cœur brisé il fit comprendre alors à Aégor qu’il venait de mourir. Le Dragonewt, déçu de son échec, amer d’avoir été abandonné par tous, se laissa emporter vers l’anima et plongea dans l’espoir d’une nouvelle incarnation comprenant alors avec soulagement le bienfait de l’oubli qui marquait chaque incarnation.

Maelle ressentait une étrange tristesse. Elle n’était pas due au fait d’avoir tué elle-même ce compagnon. Elle savait depuis longtemps que cela finirait ainsi.
Ce n’était pas non plus la perte d’Aégor en elle même : pour elle ce héros avait été marqué très tôt par le mal des dieux et avait été perdu depuis longtemps. Elle comprenait enfin pourquoi selon la légende Tirasline, alors même qu’il était un humain, avait refusé ce type de compagnons.
Cette tristesse, elle la devait au Sicaire. Claudius n’avait pu détourner les yeux du corps de son ami avant un long moment. Lorsque son regard s’était portée sur elle, il n’y avait pas de colère. Tous deux le savait : elle aurait sans doute pu lui laisser plus de temps, elle aurait pu aussi lui laisser essayer de transformer l’âme de son ami… mais un sort -même lancé par le puissant sicaire- aurait pu éloigner le dragonewt de sa quête ?

Les deux compagnons se rejoignirent sans un mot. Ils prirent soin du corps du maître d’arme dragonewt et l’emmenèrent avec eux. Caty les attendait à la porte du sanctuaire caché. Ils virent les Wyvs postés en embuscade à l'extérieur du sanctuaire caché. Ils avaient été pris dans l'illusion de l'apprentie et ne pouvaient voir les héros et la porte ouverte du sanctuaire.
Claudius portait son ami tandis que Maelle avait prit sur elle tout l’équipement impressionnant du maître d’arme. Pour rien au monde ils n’auraient laissé derrière eux les possessions terrestres du Dragonewt.

Les compagnons reprirent sans tarder la route vers Callichiria. Se réfugiant dans le besoin de concentration des sorts de vols et de protection, ils évitèrent avec soin de parler du maître d’arme.
Dès leur arrivée, ils obtinrent audience auprès de la Reine. Elle écouta avec compassion la triste fin du dragonewt. Un long silence avait suivit. Chacun était perdu dans ses pensées. La Reine avait demandé d’une voix douce et triste à la Mâtin Miriam de préparer le voyage jusqu’à la la vallée des Hippogriffes. Elle accompagnerait Claudius jusqu’à la porte draconique. Miriam, Maelle et l’hippogriffe de Maelle étaient à ses yeux non seulement une escorte suffisante mais aussi, symboliquement, le seul et unique hommage qui pouvait être fait à Aégor. A peine arrivé au carrefour des trois vallées, le groupe vit la porte se révéler et un oeil terrible de dragon apparaître. Ils prièrent pour l’âme du Dragonewt et firent passer son corps par la porte. C’est ainsi que le corps du Héros pu revenir dans les terres des Dragons.

Une journée de deuil fut annoncée au peuple callichirien. Nul ne su exactement le pourquoi de cette journée pourtant, bien vite, la mort d’Aégor le zélote calli honoris se propagea dans le peuple et le lien fut fait.

Maelle avait été convoquée dès son retour à la capitale alors que le soeleil se couchait à peine. La maison Coda exigeait des rapports sur la colonie. Maelle y avait répondu avec impatiente mais sérieux. Elle n’aimait vraiment pas laisser Claudius seul dans un logis sans coda pour le défendre ni surtout Caty hors du royaume. Même si elle était protégée par son ami hippogriffe la jeune femme était trop fragile pour cela.
Rassurées, les vieilles coda qui régissaient la maison Coda avait alors posé de nombreuses questions sur Aégor et la mission qu’il avait eut.

Claudius, à qui on avait affrété un logis, attendait Maelle depuis leur retour la veille au soir. le matin était haut déjà lorsqu'il entendit frapper à sa porte. Il n'y avait personne mais sur un petit coussin de plumes trônait un magnifique petit coffret en bois précieux ornementé de fines pierres précieuses.

Parfaitement protégée par un doux calfeutrage au tissu bleu, une statuette de bois représentait Aégor pourvu de ses deux épées. La puissance et la volonté de son ami, ses beaux traits fins, tous les détails de son armure… étaient si merveilleusement faits que le sicaire ne pu, cette fois, retenir ses larmes.